LE MONDE: Equivocación o Noticia Prefabricada ?

TEXTO ORIGINAL

Le président vénézuélien Hugo Chavez a été réélu, dimanche 7 octobre, avec 54,42 % des voix devant son rival Henrique Capriles Radonski, qui en a obtenu 44,97 %. Les résultats portent sur 90 % des bulletins, selon le conseil national électoral (CNE), qui fait état d’une participation de près de 80 %. Selon le décompte quasi définitif, M. Chavez a obtenu 7 444 882 voix, contre 6 151 544 pour Henrique Capriles Radonski.Peu après la fermeture des bureaux de vote, les partisans de Chavez avaient commencé à fêter la victoire de leur candidat, allumant des feux d’artifice dans les rues de Caracas. Le président sortant, comme M. Capriles, avaient appelé leurs partisans au calme jusqu’à l’annonce définitive des résultats.

Peu après celle-ci, un message de remerciements était diffusé sur le compte Twitter de M. Chavez.

@chavezcandanga

Gracias Dios mío! Gracias a todos y a todas!!

TRADUCCION AL ESPAÑOL

El presidente venezolano, Hugo Chávez fue reelegido Domingo, 07 de octubre, con el 54,42% de los votos a su rival Henrique Capriles Radonski, quien obtuvo 44,97%. Los resultados se basan en el 90% de los votos, según el Consejo Nacional Electoral (CNE), que reportó una participación de casi el 80%. De acuerdo con el recuento final casi, Chávez obtuvo 7.444.882 votos contra 6.151.544 de Henrique Capriles Radonski.

Poco después del cierre de las urnas, los partidarios de Chávez comenzaron a celebrar la victoria de su candidato, encendiendo fuegos artificiales en las calles de Caracas. El presidente saliente, el Sr. Capriles, había llamado a sus partidarios a la calma hasta el anuncio de los resultados finales.

Poco después de esto, un mensaje de agradecimiento fue publicada en la cuenta de Twitter de Chávez.

Peu après celle-ci, un message de remerciements était diffusé sur le compte Twitter de M. Chavez.

@chavezcandanga

Gracias Dios mío! Gracias a todos y a todas!!

CAPRILES RADONSKI RECONNAÎT SA DÉFAITE

M. Capriles Radonski a reconnu sa défaite dans la foulée, félicitant son rival. «Ici, celui qui n’est pas parvenu à emporter la victoire, c’est moi. Ici on ne se sent pas vaincu, ici on a contribué à ouvrir un chemin et ce chemin est là, a-t-il dit dans un discours devant ses partisans, dont certains étaient effondrés. Je suis aussi sur ce chemin, je ne vais pas laisser seule la moitié du pays. Je demande aujourd’hui à celui qui se maintient au pouvoir respect et considération envers la quasi-moitié du pays qui n’est pas d’accord avec le gouvernement.»

L’opposition, qui s’est organisée autour de la figure du candidat malheureux, va devoir se ressaisir pour aborder les élections régionales de décembre.

Des partisans de Henrique Capriles effondrés après l'annonce des résultats officiels.

Des partisans de Henrique Capriles effondrés après l’annonce des résultats officiels. | AFP/LEO RAMIREZ

RENDRE «IRRÉVERSIBLE LA RÉVOLUTION SOCIALISTE»

Au pouvoir depuis quatorze ans, Chavez est réélu pour la troisième fois depuis la nouvelle Constitution, adoptée en 1999. Il obtient un nouveau mandat de six ans à l’issue d’une des campagnes les plus disputées qu’il aura eu à mener. Diminué par un cancer qui lui a valu deux opérations et de lourds traitements médicaux ces quinze derniers mois, il a promis en cas de victoire de rendre «irréversible la révolution socialiste» lors de son prochain mandat.

Au pouvoir depuis quatorze ans, Chavez est élu pour la troisième fois depuis la nouvelle Constitution, adoptée en 1999.

Au pouvoir depuis quatorze ans, Chavez est élu pour la troisième fois depuis la nouvelle Constitution, adoptée en 1999. | AP/Rodrigo Abd

Le président entamera son nouveau mandat le 10 janvier. Sa réélection se traduira vraisemblablement par une augmentation des investissements de la part des pays alliés comme la Chine, la Russie, l’Iran ou la Biélorussie. Les relations avec Washington devraient rester tendues mais cela n’a pas empêché l’or noir vénézuélien de couler à flots vers les Etats-Unis ces dernières années.

Voir notre portrait interactif : Hugo Chavez, portrait en cinq thèmes

Trois leaders de la gauche latino-américaine, la présidente argentine Cristina Kirchner et les présidents équatorien Rafael Correa et bolivien Evo Morales ont salué dimanche soir la réélection du président Chavez. Immédiatement après l’annonce des résultats, la première réaction est venue de Buenos Aires, avec un message de félicitations de la présidente argentine Cristina Kirchner. «Hugo, aujourd’hui, je tiens à te dire que tu as labouré, semé, arrosé et qu’aujourd’hui tu as récolté», a écrit Mme Kirchner sur son compte Twitter.

Hugo, hoy quiero decirte que has arado en la tierra, la has sembrado, la has regado y hoy has levantado la cosecha. @chavezcandanga

A Quito, le président socialiste équatorien Rafael Correa a également félicité son homologue vénézuélien, dont il est proche. «Chavez vainqueur avec près de 10 points d’avance ! Vive le Venezuela, vive la Grande Patrie, vive la Révolution bolivarienne !», a affirmé M. Correa également sur le site de micro-blogs.

Autre proche allié d’Hugo Chavez, le président bolivien Evo Morales a salué le «triomphe» de la «démocratie» au Venezuela, dans un message publié par l’agence officielle bolivienne. «La victoire de Chavez est aussi la victoire de tous les peuples d’Amérique latine qui luttent avec leur dignité, souveraineté et destin propres», a estimé M. Morales.